La haine n'aura pas le dernier mot: Maggy, la femme aux 10000 enfants
Résumé
Dans ce Burundi où une guerre civile de dix ans fit au moins 200.000 morts, il se passe quelque chose d'inouï, qui touche à l'universel. Marguerite Barankitsé a réussi à créer au sein de son ONG 'Maison Shalom' une nouvelle génération de jeunes citoyens qui se veulent et se vivent ni Hutu, ni Tutsi, ni Twa, mais 'Hutsitwa', plaçant leur humanité au-delà de toute généalogie et de toute haine. Des orphelins retrouvent un avenir et un métier, des femmes violées sont soignées et entourées, d'anciens massacreurs apprennent à se réintégrer dans une société viable, où ils côtoient parfois les enfants de leurs victimes... La grande originalité de son action réside en ce que les enfants vivent à quatre ou cinq dans des maisons individuelles, où ils sont pris en charge par des aînés, recréant une cellule familiale ; quand ils grandissent, ils deviennent propriétaires des maisons. L'objectif est de les responsabiliser et de reconstituer un tissu social.
Lu par :
Henriette Kunzli
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Durée:
6h. 58min.
Édition:
Paris, Albin Michel, 2005
Numéro du livre:
14081
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782226158581
CDU:
323
Documents similaires
Lu par : Florence Bourqui
Durée : 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 78465
Résumé:Lorsqu'on observe le fonctionnement de la justice de plus près, certaines inégalités sautent aux yeux. Que l'on soit riche ou pauvre, noir ou blanc, homme ou femme, chômeur ou chef d'entreprise, français ou étranger, les chances de se retrouver un jour devant un tribunal et les réponses pénales ne sont pas les mêmes. Basile de Bure s'est retrouvé plongé au coeur de la machine judiciaire au contact des condamnés. Il a pu constater les dysfonctionnements d'une institution qui peine à se remettre en question.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Ninette Juri
Durée : 4h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 4315
Résumé:Pendant trois mois, de Noël 1987 à Pâques 1988, Jérusalem est devenue ma base pour une mission universitaire au Moyen-Orient. Happé par le soulèvement de la jeunesse palestinienne, j'ai vu chanceler l'avenir d'Israël. J'ai vécu alors parmi les Israéliens et les Palestiniens, partagé leurs espérances et leurs craintes, entrevu avec eux les possibilités d'un destin concret - et commun - pour demain. Tout dépendra du choix des Juifs. Un choix entre le patriotisme de la terre et le patriotisme de l'identité. Rassemblés en Israël ou dispersés à travers le monde, ils forment aujourd'hui un seul peuple. Un peuple singulier qui, après avoir traversé quatre mille ans d'histoire sans fléchir, affronte désormais son plus grand défi. Ce défi, universel par tant d'aspects, nous concerne. J'ai été convaincu. Je m'y suis impliqué. Au travail sur les chantiers de l'avenir, j'ai découvert en fin de compte, et en allant au coeur du désert, un grand message ignoré qui nous étreint.
Lu par : Dominique Bonnieux
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23476
Résumé:Extrait de la couverture : "Ayaan Hirsi Ali, jeune députée libérale néerlandaise d'origine somalienne, est une voix qui tranche dans le débat sur l'islam. Depuis plusieurs années, frappant les esprits par ses propos sans détours, elle se bat inlassablement pour la condition des femmes musulmanes. Sa notoriété a dépassé le cadre des Pays-Bas lorsque, le 2 novembe 2004, le cinéaste Theo van Gogh, avec lequel elle avait réalisé le film Submission, a été assassiné dans une rue d'Amsterdam. Ayaan Hisrsi Ali, condamnée à mort par les fondamentalistes, doit aujourd'hui vivre cachée, protégée par son gouvernement. Mais elle poursuit son combat. Dans ce livre, elle dresse un constat alarmant. Mariages transformés en viols, réclusion à perpétuité, obsession maladive de la virginité. excision, etc. Les crimes sont nombreux... Ayaan Hirsi Ali plaide l'égalité entre les hommes et les femmes dans le monde musulma, et pour un 'autre islam' qui respecte chacun. Elle fustige aussi l'irresponsabilité des démocraties européennes qui, au nom de la tolérance, demeurent souvent sans réaction face à cette violence. Il faut dire et montrer ce qui se passe vraiment, proclame-t-elle. La culture musulmane a besoin de connaître son siècle des Lumières. Le réquisitoire d'une femme libre et courrageuse."
Lu par : Laure Salvarelli
Durée : 13h. 24min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 79410
Résumé:La sociologie, mode d’emploi. Aimée par des écrivains et des artistes, sollicitée par des journalistes, des militants, des responsables politiques pour comprendre l’actualité, qu’on s’en réclame ou qu’on la critique, comment se pratique cette science sociale qui attire tant l’attention ? Trois sociologues de générations différentes nous ouvrent les portes de leurs laboratoires et nous introduisent à leurs œuvres. Ils expliquent, en dialoguant entre eux, comment on enquête, comment on écrit, comment on forge des concepts, comment on procède à des comparaisons, quels rapports entretenir avec d’autres disciplines. Ils partagent ainsi leurs méthodes pour analyser des problèmes sociaux à partir de questions sociologiques.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 15h. 30min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75453
Résumé:D’où vient le jihadisme ? Où va-t-il ? Depuis l’effondrement de Daech en Syrie, ces interrogations semblent avoir disparu du débat public. Certes, les affaires qui émaillent tragiquement l’actualité rappellent que le sujet du terrorisme islamiste est loin d’être réglé. Mais en dehors des attentats, il est urgent de comprendre ce qui a permis au jihadisme de devenir, en l’espace d’une génération, un enjeu politique, sociétal et démocratique de premier plan. Hugo Micheron retrace avec précision ce qu’est le jihadisme depuis 1989, au-delà de la simple menace sécuritaire et du seul cas de la France. Il propose la première histoire du jihadisme européen, un phénomène d’abord ignoré, dont les transformations sont passées inaperçues et dont les implications sont considérables pour les équilibres actuels et futurs des démocraties européennes.
Lu par : Louis Belon
Durée : 11h. 11min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25361
Résumé:Phénomène complexe, la pauvreté est difficile à définir. Ses représentations varient d'un pays à un autre : elle apparaît tantôt comme une chute, tantôt comme une condition matérielle héréditaire, reproductible de générations en générations. Les variations des représentations sociales de la pauvreté s'expliquent par trois facteurs : le degré de développement économique et du marché de l'emploi, la forme et l'intensité des liens sociaux, et la nature du système de protection sociale. Ceci permet à Serge Paugam, directeur de recherches à l'EHESS, de dresser une typologie des formes élémentaires de la pauvreté, en distinguant pauvreté intégrée, pauvreté marginale et pauvreté disqualifiante.
La bosse des maths n'existe pas: rétablir l'égalité des chances dans les matières scientifiques
Perronnet, Clémence
Lu par : Beatrice Yaigre
Durée : 9h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72428
Résumé:Une déconstruction des préjugés associés à l'enseignement des mathématiques en France. Interrogeant les raisons structurelles et sociologiques pour lesquelles les jeunes filles, souvent brillantes en sciences et en maths au stade du collège, disparaissent progressivement des cursus scientifiques, l'auteure plaide pour un retour à une philosophie d'enseignement égalitaire et juste.
Lu par : Sabine Léon-Dufour
Durée : 8h. 11min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74690
Résumé:Ayant constaté l'existence de chasseurs-cueilleurs sédentaires, l'ethnologue recherche les causes matérielles de la sédentarité telles que la capacité à stocker les aliments de base, la variété des ressources naturelles dans un périmètre restreint ou encore la mobilité. Il montre le rôle du stockage des ressources dans la formation des inégalités.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 14h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69182
Résumé:Si le mal d'amour a toujours existé, il y a une manière spécifiquement moderne d'aimer et de souffrir de l'amour, que ce livre entend éclairer. A partir de nombreux témoignages et d'exemples issus de la culture populaire, Eva Illouz dresse le portrait de l'individu contemporain et de son rapport à l'amour, ainsi que des pathologies qui lui sont associées : incapacité de choisir, refus de s'engager, évaluation permanente de soi et du partenaire, psychologisation à l'extrême des rapports amoureux, tyrannie de l'industrie de la mode et de la beauté, marchandisation de la rencontre, etc. Tout cela dessine une économie émotionnelle et sexuelle qui laisse l'individu désemparé, pris entre une hyperémotivité paralysante et un cadre social qui tend à standardiser, dépassionner et rationaliser les relations amoureuses.
Lu par : Jacqueline Grau
Durée : 9h. 27min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29486
Résumé:Pourquoi les mythes du complot paraissent-ils envahir l'esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on de plus en plus des hommes de sciences ? Comment un jeune homme prétendant être le fils de Mickael Jackson et avoir été violé par Nicolas Sarkozy at- il pu être interviewé dans les journaux de 20 h ? Comment d'une façon générale, des faits imaginaires, inventés ou parfois franchement mensongers arrivent-ils à se diffuser dans l'espace public, à nous faire croire tout et n'importe quoi, à infléchir les décisions des politiques, bref à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N'était-il pas raisonnable d'espérer qu'avec la libre circulation de l'information et l'augmentation généralisée du niveau d'étude, les sociétés démocratiques allaient tendre vers une forme de sagesse collective ? Ce livre propose, en convoquant de nombreux exemples, de répondre à toutes ces questions en montrant comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes.
Lu par : Claire Besençon
Durée : 7h. 6min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 35132
Résumé:Dans le clair-obscur des crises politiques naissent les monstres. Les meurtres de masse de DAESH nous aveuglent sur leur signification politique. Ils naissent du « vide » culturel d'un monde politique sans esprit, d'un monde où les techniques sont devenues folles, d'un monde qui se nourrit des surenchères de la haine et du désespoir. Ils sont les rejetons d'un monde en décomposition culturelle.